Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Fondateur

Benoît SERAIN

benoit_serain-copie-2.png Cadre dans une PME, passionné par l'humanisation des services d'information.

  

Auteurs

Raphaël ANTON

http://www.stress-info.org/wp-content/uploads/2008/12/raphael_anton.png Chargé de mission dans une association intervenant sur la cohésion sociale.

Romain BOURDU

http://www.stress-info.org/wp-content/uploads/2008/05/romain_bourdu.png

Etudiant en psychologie.

 Hugues DAILLIEZ

hugues_dailliez_110.png
Responsable de l’Innovation et des Relations extérieures du Site ST-NXP Wireless de Sophia Antipolis.

Nicolas DONDEYNE
nicolas_dondeyne.png
Ingénieur Agro, passionné par la qualité des relations humaines au travail.

Stéphane GETTEN

stephane_getten_110.png

Correspondant de presse écrite pour un quotidien et un hebdomadaire d’information locale. Membre d’une association à vocation citoyenne.

Jean-Ange LALLICAN

http://idata.over-blog.com/1/88/93/70/jean_ange_lallican.pngPrésident de la Commission Nationale sur le Stress de l'ANDRH.

Christophe LAVAL

http://www.stress-info.org/wp-content/uploads/2008/05/christophe_laval_110.png Christophe Laval est Président de VPHR, ancien Directeur Général d‘Entreprise & Personnel, ancien DRH et Directeur Général dans de grandes entreprises, membre du Cercle de l’Humain de l’Expansion, et auteur de l’ouvrage intitulé « Plaidoyer pour la reconnaissance au travail ».

Danièle LICATA

daniele_licata_110.png

Journaliste dans un mensuel à vocation économique.

Michel MEUNIER

michel_meunier_110.pngDirigeant d'entreprises, futur Président du CJD - Centre des Jeunes Dirigeants (à partir du 26/06/10). Lire la suite >>

Philippe RODET

http://www.stress-info.org/wp-content/uploads/2008/05/philippe_110.png

Médecin urgentiste, il est un des membres fondateurs du Cercle Stress Info et de la Commission nationale sur le stress de l’ANDRH. Lire la suite >>

Anna THRAP OLSEN

anna_thrap_olsen_110.png Directrice du développement dans un grand groupe d'emballages alimentaires.

Le plaisir au travail...

header_plaisir_au_travail.png
Il y a quelques années, parler de plaisir au travail aurait été perçu comme utopique.

Aujourd’hui, face aux fléaux qui menacent la performance de nos entreprises autant que la santé des salariés, il faut innover et oser trouver de nouvelles voies. Parmi celles-ci, il y a celle du plaisir, véritable gisement naturel de performance et de santé. Pour mener des réflexions sur ce sujet et élaborer ensuite des propositions, j’ai décidé de réunir des personnes aux profils très différents : dirigeant d’entreprise, DRH, salariés, journaliste, médecin…

Benoît Serain
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 13:13

francois-rajon_plaisir-au-travail.png

 

Depuis trente ans, François Rajon est salarié à la Lyonnaise des eaux. « J’aime la mission de service public qui est la nôtre. Nous devons assumer cette mission qui consiste à assurer la production, le traitement de l’eau potable, le stockage et la distribution, 24 heures sur 24, 365 jours par an ; notre travail ne s’arrête jamais » confie-t-il.


Se disant perfectionniste, il est exigeant avec lui-même, ce qui le rend légitime pour être exigeant envers les autres. Alors ce fut vraiment difficile pour lui, lorsqu’il arriva dans son dernier métier, celui du traitement de l’eau qu’il ne maîtrisait pas. Il y passa 6 mois très difficiles, mais releva le défi. Aujourd’hui, il avoue qu’il est fier de transmettre ce qu’il sait aux jeunes dans l’entreprise. « Parfois ils ne me répondent rien, mais lorsque j’entends qu’ils remontent ce que je leur ai appris, dans un autre contexte, alors rien que pour cela, j’ai du plaisir à aller au boulot » explique ce chef de service gestion des réseaux d’eau potable et process.

 

Homme de défis, François se réalise aussi en relevant les challenges. L’arrivée dans son dernier métier constitue à cet égard un exemple frappant. Il se plaît à décrire un autre souvenir marquant, dans le bon sens pour lui. Los d’une crue de la Loire, les forages étaient inondés et trois d’entre eux étaient hors service. Seul un quatrième fonctionnait. Pas de place alors pour les calculs. « Nous avons géré le réseau d’eau comme jamais, en parant au plus pressé, afin de donner de l’eau à 17.000 habitants, le plus vite possible » se plaît-il à raconter. Au-delà de ce grand « coup de bourre » les relations humaines se sont resserrées et cela compte beaucoup pour notre homme. « Tout le monde a appris de cette expérience, car chacun a répondu présent et le caractère de solidarité s’est révélé spontanément chez les ouvriers.  Cela nous a aussi permis d’améliorer notre relation avec la collectivité.

 

Les liens se sont aussi resserrés avec les élus locaux et le personnel de mairie. Je me souviens que nous avons partagé des pizzas au bureau. Il n’y avait alors plus de relation entreprise - élus de service, car tous nous étions impliqués dans le même bateau. Nous avons dû les former en temps et en heure et les élus s’intéressaient vraiment à ce que nous faisions ». Un bel exemple de solidarité et de valorisation du travail.

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 23:34
plaisirautravail_fotolia_20569682.jpg
  
     
La compétition exacerbée dans un contexte économique tendu pousse les entreprises à la recherche permanente de la performance. Elle ne tolère plus l’échec, le leitmotiv est la réussite. Il est désormais difficile d’accepter l’erreur.
Les conditions de travail s’en trouvent affectées. L’individu n’a plus droit à l’échec. Son erreur n’est plus acceptée.
Bien sûr, il n’est pas question de nier les conséquences de l'erreur et de ne pas en tenir compte. Cette amnésie ne serait pas fructueuse, elle autoriserait seulement la répétition de l’erreur.
Mais attention à ne pas condamner l’échec ; la crispation qui en découlerait provoquerait le blocage du processus de recherche d’amélioration. L’individu serait victime d'un niveau de stress important et serait en situation de repli sur lui-même.
Il faut donner l’envie de persévérer en faisant preuve de bienveillance.
Aider l’autre à se servir de ses erreurs pour rebondir, essayer à nouveau, et peut-être un jour réussir voire même trouver le plaisir... d'exceller!
Nous pourrions faire le parallèle avec l’apprentissage du vélo. N’est ce pas après quelques chutes  que l’on en acquiert la parfaite maîtrise et le plaisir de rouler ?
La bienveillance permet d'accepter l'erreur. Et quand on est encouragé après un échec, on tend un jour vers le fait d'éprouver du plaisir au travail. 
En outre, entre celui qui accepte l'erreur, qui encourage et celui qui progresse, vont s'établir des relations d'une grande solidarité, véritable ciment qui permet d'affronter les temps difficiles sans s'abimer.  
En résumé, la bienveillance, c'est du plaisir et de la solidarité.
Partager cet article
Repost0
28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 22:15

nicolas_raisonnier.jpg

 

« On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l'éducation » écrivait Jean-Jacques Rousseau. Cette maxime, Nicolas, professeur des écoles de son état, l’a adoptée. Il avoue vivre un bonheur quand il se lève le matin. Dire que le plaisir fait partie intégrante de son métier d’enseignant est un doux euphémisme. « Nous avons une vraie responsabilité, celle de faire de nos élèves, des citoyens à part entière, les citoyens de demain. Nous leur donnons les outils, afin qu’ils acquièrent un esprit critique de discernement. La question est de savoir comment ils vont s’approprier ce que nous leur donnons et mettre tout cela en branle. Nous n’avons pas le choix, c’est notre devoir d’être bons. En cela, nous effectuons la plus belle mission qui soit » s’enthousiasme-t-il, en guise de description de sa profession. S’il le dit, nous sommes prêts à le croire. 

 

« Je souhaite le mieux pour mes élèves »

 

Cette mission comporte aussi une part d’angoisse : « nous devons être le plus pertinent possible. Ces enfants, nous les avons plusieurs heures par jour, soit plus que leurs parents ! Les parents nous confient ce qu’ils ont de plus précieux. C’est une vraie responsabilité pour nous, car je souhaite le mieux pour mes élèves », explique-t-il.

Mais le plaisir est toujours bien présent et annihile toute pensée négative. Celui de voir le soir, les élèves quitter l’école en ayant assimilé des connaissances, chacun à leur mesure. Plaisir également de voir ces enfants interroger le monde à leur manière. « D’une façon très fraîche, pertinente que nous adultes avons oublié. Cette naïveté diablement intelligente nous apporte énormément », confie-t-il.
Inutile de dire que Nicolas a une très haute idée de son métier. Une idée qui l’a mené à la direction de son école, dans un joli petit village du centre de la France, situé au milieu d’une forêt. Et une idée qui est arrivée sans tarder aux oreilles de ses supérieurs. En effet depuis la rentrée, il met toute sa passion et son énergie communicative au sein de l’inspection académique dont il dépendait.

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 22:11

serge_girard_credit_uff.jpg

 

« La route est longue pour celui qui ne va pas au bout de ses rêves » dit le dicton. Serge Girard l’a repris sur son site internet et l’applique à merveille aujourd’hui, en allant au bout d’un formidable défi.

Il est en passe de terminer un tour d’Europe en courant qui l'a fait passer par 25 pays de l’Union européenne, soit 25.000 km, sans un seul jour de repos, c’est à dire l’équivalent de 600 marathons. A noter qu’avec actuellement 24.200 km au compteur, soit plus de 73 km par jour, il a déjà battu le record du monde détenu jusqu’ici par l’Indien Tirtha Kumar Phani, de 22.581 km en 365 jours.

Agé de 56 ans, Serge Girard a découvert sa passion à 30 ans, en lisant « La Grande Course de Flanagan », un roman relatant la première traversée des Etats-Unis en courant, en 1928.

Puiser au fond de soi des ressources inexploitées

Depuis, ce marathonien d'1,77 m pour 60 kg a effectué la traversée de l'Amérique du Nord, de l'Australie, de l'Amérique du sud, de l'Afrique, de l’Europe et de l’Asie, en ayant battu 4 performances mondiales. « J’ai la volonté de dépasser mes limites, en allant puiser au fond de moi des ressources inexploitées, avec la passion pour moteur », commente-t-il, en guise d’explication de ses exploits.

Son arrivée est prévue le 17 octobre 2010 à Paris et avec à ce jour plus de 24.000 km au compteur, il a déjà battu le record du monde de 22.581 km en 365 jours ! Grâce à une équipe logistique très efficace, il arrivera dans un petit mois au terme de ce formidable pari. « En effet, rien ne se ferait sans une équipe de suiveurs à la fois rigoureux, endurants, persévérants, soigneux, ponctuels, sociables, organisés, et aptes à gérer les moments de stress ou de tension. Leur rôle est de décharger Serge de tout, afin qu’il ne lui reste plus qu’à courir, dormir, manger. Cela passe par la connaissance accrue de l’itinéraire, savoir où se positionner, se garer, manœuvrer x fois par jour dans des zones très urbanisées d’Europe. En un mot, guider Serge à chaque croisement, sans se tromper d’itinéraire », confie sa compagne Laure Magnan.

Enfin, trois partenaires prestigieux ont rendu possible cette aventure : l’Union financière de France, banque conseil, l’équipementier Mizuno et le Centre des Jeunes dirigeants présidé par Michel Meunier.

 

Photo : Crédit : UFF

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 14:14

Fotolia_16086840_XS.jpg

Le 14 Septembre, la première réunion organisée par le groupe « Plaisir au travail » a eu lieu au siège du "Centre des Jeunes Dirigeants".

Des membres du blog « plaisir au travail » étaient présents : Raphaël Anton, Romain Bourdu, Stéphane Getten, Christophe Laval, Michel Meunier, Philippe Rodet et Benoît Serain.

 

Des profils très variés - Dirigeant, DRH, psychologue, journaliste, médecin, étudiant – ont pu débattre autour de la  même table du plaisir au travail. Des pistes intéressantes vont être approfondies et mener prochainement à l’élaboration d’un document.

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 21:55

 

logo_personnel.png

 

Dans la revue "Personnel", mensuel de l'ANDRH (Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines) de juillet 2010, une tribune signée de Benoît Serain et Philippe Rodet intitulée : "Plaisir et Travail : deux notions antagonistes ?"

Pour la lire, cliquez sur le logo de la revue.

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 17:03

Fotolia_20988927_XS.jpg

Nous avons la chance de vivre de plus en plus vieux.

Pour faire face à cet allongement de la durée de vie et équilibrer les comptes des retraites, nous devrons – semble-t-il – travailler plus longtemps.

Cet effort supplémentaire sera d’autant plus supportable et acceptable que le salarié aura du plaisir à travailler.

Selon une étude publiée récemment*, le plaisir au travail est une priorité pour les séniors. Ils acceptent de travailler plus longtemps à condition que l’entreprise ait à leur égard toute la reconnaissance qu’ils méritent. Il est important de ne pas sous estimer ce point. La reconnaissance est un des leviers majeurs du plaisir au travail !

Bien souvent, les séniors sont écartés du système sous prétexte qu’ils sont moins malléables. Mais est-ce un bon calcul ? Toute l’expertise et les compétences acquises tout au long de la vie professionnelle ont aussi une grande valeur. L’entreprise doit-elle se priver de cette richesse ?

A bénéficier de l'expertise des séniors, tout le monde a à y gagner !

Tout d’abord, le salarié aura plaisir à transmettre son savoir et continuera à s’épanouir sans se soucier du temps de travail qui lui reste à faire avant le départ à la retraite.

Ensuite, pour l’entreprise, la transmission du savoir a une réelle valeur. Et que dire de l’efficacité du salarié expérimenté, motivé et bien dans ses baskets…

*pour 59% d’entre eux (source : observatoire Cegos, étude 50-65ans)

Partager cet article
Repost0
25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 22:23

Fotolia_8805607_XS.jpg

Ah les bleus ! Difficile de passer à coté en ce moment. Toute la population, du sommet de l’Etat au candide de la rue, se pose les même questions : Qui est responsable ? Comment en est on arrivé là ? Pourquoi une telle mascarade ?... Bref, et si ce n’était juste qu’un problème de plaisir et d’envie.

Ce n’est certes pas l’unique raison de ce fiasco, mais si « nos » joueurs de l’équipe de France avaient pris un minimum de plaisir dans leur travail, c'est-à-dire, à jouer au football avec force et ardeur, ils n’en seraient certainement pas là.

Dans leur cas, ce plaisir de vivre de leur passion devrait être sans limite, seulement, aujourd’hui, ce plaisir de jouer ensemble, de porter des couleurs, de partager un challenge pour tendre vers un objectif commun prestigieux n’existe pas.

Il est intéressant de voir comment cette situation peut être rapprochée du monde de l’entreprise. Il est facile de comparer une équipe sportive et leurs dirigeants aux employés et cadres d’une société. Avec des relations humaines de qualité, un esprit serein, une forte envie de bien faire… on peut prendre du plaisir à travailler. Cela peut paraître utopique, mais en y réfléchissant bien : au nouvel employé qui vient d’arriver, si on lui présente l’entreprise avec ses valeurs, ses règles, ses objectifs avec comme fil conducteur, le rôle de cet employé et sa contribution à cet édifice alors, il travaillera avec une certaine fierté puisqu’il se sentira utile, et dés le début, son objectif sera de faire avancer son entreprise et chantera la Marseillaise à sa première sélection. Ensuite, avec un suivi régulier de son manager qui l’aidera à progresser et à faire progresser ceux qui l’entourent, il deviendra un acteur convaincu d’un collectif où il se sentira bien. Il évoluera et grandira dans la société, auprès des ainés, pour en devenir un jour, un capitaine, un meneur d’hommes ou un porte-parole. En revanche, en aucun cas, il ne manquera de respect à qui que ce soit.

Ce plaisir n’arrive jamais spontanément, il faut réunir les conditions nécessaires à son essor. Dès le commencement d’une activité, d’un nouveau challenge, nous avons besoin d’être guidé vers un objectif commun, fort de valeurs, qu’elles soient patriotiques avec un maillot bleu sur le dos ou humaines dans une entreprise. Et quand un groupe d’hommes sent qu’il agit pour l’intérêt général, pour le bien commun, alors là, la force mentale se décuple, le plaisir au travail (ou en jouant au ballon) est bien présent et la réussite est alors possible. Amis footballeurs, pour illustrer cette phrase, le quart de finale de la coupe du monde rugby 2007 entre la France et la Nouvelle Zélande est un très bel exemple : une Marseillaise chantée par tous, à pleine voix, une détermination à toute épreuve pendant le Haka et un plaisir immense à « travailler » face aux Blacks. Et ce jour là, le jour de gloire est arrivé !

Partager cet article
Repost0
18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 21:44

fabienne_terrier.jpgInfirmière, Fabienne travaille dans une institution accueillant des enfants de 8 à 18 ans, placés souvent par le juge des enfants, pour maltraitance. Un travail délicat l’attend chaque jour auprès de ces jeunes ne présentant pas de handicap physique important, mais moral.  « L’institution accueille une vingtaine d’enfants, pour une durée indéterminée ou déterminée. Ils ne demandent qu’à recevoir, mais de par leur passé, ils sont sur la défensive. » Réinstaurer la confiance en soignant beaucoup plus les maux de la tête que le physique, telle est la tâche passionnante de Fabienne. Elle prend son travail à bras le corps, trouvant toujours un plaisir dans la relation de l’enfant vis-à-vis de l’adulte. « J’aime ce que je fais et j’avoue traîner les pieds lorsque je dois prendre des récupérations » admet Fabienne qui dit avoir la chance d’être écoutée chez elle, à son retour. « L’écoute est aussi très importante dans mon métier »« Nous avons le devoir d’en faire des adultes, c'est-à-dire des gens responsables. Ces enfants vont retransmettre ce que nous leur donnons. S’ils ne reçoivent rien, que pourront-ils transmettre à leur tour ? », interroge-t-elle. ajoute-t-elle. Face à des enfants et adolescents, souvent en situation de révolte, elle s’efforce de mettre de l’humour, afin de dédramatiser les situations, en faisant des choses un jeu, dans la mesure du possible.

Aussi se plaît-elle à raconter cette situation cocasse. « Un jour, il y avait un problème de poux à éradiquer dans l’établissement. Je m’en suis occupé, lavant la tête des enfants, dans une chambre noire. Une petite fille râlait, râlait, râlait …. J’ai fait mine d’abonder dans son sens, en râlant avec elle. Tu as raison, cela ne sert à rien, mais nous allons le faire quand même ce shampooing. Je lui ai raconté des histoires entre autres, et pendant que je lui frottais la tête, au fil de notre discussion, nous avons appris les verbes avoir et être au présent de l’indicatif, avec joie et intérêt » se souvient-elle, une lueur dans les yeux.

Lorsque Fabienne raconte ainsi les choses, alors nous comprenons aisément que plaisir rime bien avec travail, chez elle.

Partager cet article
Repost0
11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 20:11

didier_schillemans.jpg

Avec 45 missions humanitaires, en France comme à l’étranger à son actif, Didier n’a jamais traîné les pieds, pour exercer son métier de secouriste. « J’ai toujours eu envie de porter secours à autrui, il est important de se sentir utile, pour ses proches. On ne le fait pas pour les remerciements, mais pour se sentir utile » explique-t-il.

Les palpitations lorsque le téléphone sonne et qu’il faut partir en mission, sans savoir ce que l’on va trouver sur place, Didier connaît, avec toujours au bout, la satisfaction d’avoir fait ce qu’il fallait.

Aujourd’hui, il ne part plus en mission humanitaire : « j’ai arrêté le jour où je me suis demandé pourquoi je partais ». Mais la vocation est toujours présente. Alors, c’est tout naturellement qu’il s’est porté sur les cours de secourisme, qu’il profère, avec son épouse, au sein d’une structure associative, Accident Prévention Secours. Le passage à la formation s’est effectué tout naturellement et Didier y trouve toujours le même plaisir. Parce qu’être formé au secourisme, c’est se donner une possibilité de sauver une vie, en cas d’accident. Et la vie n’a pas de prix.

Blog : http://aps-45.skyrock.com

Partager cet article
Repost0